Je regarde
ce que je ne vois pas
l'imminence d'un départ
franchir
les portes claquent au souffle du temps
s’immobiliser dans le mouvement
j'irai
sûrement une montagne
sous un ciel de mer
mes yeux accrochés aux vagues
vagues à l'âme et
un sourire
un chant d'oiseau bleu
traverse
il y a ce bleu vert pâle
et même
ces jaunes de sable
l'étonnement d'un désert
et puis
sûrement un visage
un sommet
cette voix profonde
vive
ce visage
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche