La terre aux lèvres
bois la pierre d'eau
la lumière en cavale
près des ruines le feu des anges
ma maison est rouillée
reste le cri du bois
le jour est muet
la nuit ferme les yeux
il me faut
ralentir la vie
pour
rattraper ma mémoire
la douleur est devenue sauvage
notre fuite et nos rires sont sauvages
je me souviens du noir de nuit
des chemins éthérés dans un vertige astral
les fous applaudissent les mots séchés
aux lunes
les mots séchés aux lunes
regarde
nous sommes dans le bas de l'eau
nos corps fleurissent
les larmes se cachent derrière la pierre
il pousse des fleurs jumelles sur nos ventres
nous enflammons
un ciel
nous caressons nos voix
il y a du vent
la vie n'oublie pas la vie
même je sais
tu n'es pas là...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche