A
perte de voix
derrière ton visage
les gestes de dire
je n'ose parler
Je suis homme aux abois
Je fais des esquisses de lumière
Je fais danser les ombres
Je dois rentrer dans le mouvement
là où l'âme
se cache
là où le temps se tait
Je
t'ai déjà parlé de cette île
là où
l'eau est en suspens
là où
coulent les sables dorés
là où
à
perte de vue
poussent les arbres à l'envers
là
où
les oiseaux des mille couleurs
dansent leurs chants
sur les racines
là où
juste une maison sans
toit
là où
juste un miroir
regarde
j'ai les prunelles de tes yeux
dans mes yeux
Nous devons nous ré//enfanter
Faire face aux vents
là où
La parole est silence
là où
le temps est poussière
là où
nous ferons
pousser des fleurs
sur les chemins
de nos rêves...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche