La terre a un goût
mes mains sont avides
l'air murmure des mots
Il reste les mers pour mouiller la terre
Je dois achevé une histoire
mes mains sont avides
La terre est sèche en dehors des mots
Il reste les mers pour mouiller la terre
Mon combat à moi
de jour en jour
les herbes tremblent quand j'oublie la terre
et la magie du décalage
je traverse les nuages
la vitesse n'a plus de nom
ma tête brille les étoiles
Le désordre est l'ordre de ma démesure
je dois affronter la beauté
arbre de
fleurs des montagnes d'océans
Je dois achevé une histoire
Et voilà que la nature tremble
elle a si peur des hommes
moi aussi des fois cette peur
Regarde nous sommes au début
La métamorphose
Les vieux masques brûlent
Les dieux pètent leurs autels
Regarde il y a les rires des fausses vierges
et les cloches sonnent sonnent
Les verges abusées des hommes hommes
se font ah rat qui rit
Où
sont cachés les enfants
regarde les caddies des super-marchés
Ils survivront aux pères et aux mères
La misère est si pire
Nous mangeons les cadavres des familles
Les valises à traîner
sont pleines
Et ils flattent les cuisses
Dis moi petite fleur
où est mon sang
où est ma semence
Je ne suis pas humilié
moi-même
je ne peux me moquer d'aimer
Regarde
j'ai retrouvé
ma tête sur le corps
tout fonctionne
Un vent respire mes amours
Tes bras sont ma maison
Nos bras sont nos maisons
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c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche