Dans ma main ouverte une feuilles morte

aussi le rire transparent d’un enfant

j’ai mis des fleurs fanées dans une poche

aussi ces cailloux pleurants la lumière

 

j’ai laissé les jours fleurirent des chants d’oiseaux

je laisse l’espoir faire autrement

je suis vivant de moi

je respire une forêt

le vert suptile et l’odeur des sèves

mes jours sont aussi gorgées de mes nuits frileuses

bientôt je vais chercher des mots d’hiver

mais les mots froids encombrent...