J’habite un désert luxuriant de moi
des pierres de sable jouent à la marelle
j’ai un arbre tordu dans mon temps du corps
ce temps ridiculement immense
mes pieds racines cherchent la terre d’avant
mes bras branches portent un cœur de joie
si tu écoute le bruit de cette vaste douceur
mes mots ont les yeux d’un rêve
nos corps dépouillés sur le fil des nuits
tu danses
tu es l’ardente toujours
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche