J’ai d’un pas de coté dérangé mon temps
avant le soleil de sécher ma salive
ma langue fondue
mes mots rouges traversés d’amour
et ce temps
misère
l’illusion du dedans
comment je sort ?
Perdre
je vois l’eau couler sous la pierre immobile
il y a ce vent à remuer nos visages
nos rires dans les arbres
et nos mains dans la terre
quel instrument
quelle musique
pour te dire encore
mon écriture brûle le sable de ton désert
ma main doucement posée sur tes lèvres
nos corps sont nus du monde
l’arbre et ce ciel étrange
nous n’avons plus de nom
juste cet effleurement
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Magnifique !
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche