J'ai remplis mes poches de terre
La maison est pleine de pierres
les murs savent la solitude du soleil
Il me reste l'ombre pour marcher
Les toits des maisons s'écroulent
Les lunes libèrent les maisons
Les matins raniment les chemins
J'ai l'ancienne présence
et les eaux des rivières des torrents
charrient les temps qui passent
Des arbres poussent dans la terre des poches
Je ne redoute que les souvenirs
Il n'est plus ce qui était
Les terres de poche sont fertiles
Les pierres peuvent être les toits des maisons
pour que rien ne s'écroule des lunes
Les nuits meurent du jour
Si tu veux il répètent les rêves
la lumière sauve l'amour
Je marche la mer mes chaussures pleines de sable
Je saurai dire vos noms aux vents des plages
Existe t-il une île où se cachent les mots oubliés
il suffit de les dire pour qu'ils existent
Je dis si souvent le vent des mots le ciel des mots
les montagnes de ciels des mots et l'eau des mers des mots
les mots arbres et toujours ce chemin
Et toujours ce chemin caché...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche