Je commence
ne plus savoir faire
du tout
une sorte de solitude
le masque cache mes yeux
j'attends je regarde des peurs
peur que s’oublie les mains la peau
je cherche
le bourdonnement des lèvres
mon corps est masque
quelque
chose comme une stupeur
le musicien est seul derrière les vitres
le spectacle est faux
il brûle dans les mains ouvertes des saltimbanques et des poètes
il faut attendre ou laisser
sa place
le décor ne change pas
encore
Peut-être faut-il se dépêcher
pour garder la lumière les cris les caresses
les mains serrées sur les paroles libres
les langues cherchent les bouches
les caresses cherchent les mains
je t'aime
toi
tes yeux bouche
mots
et
je t'aime
toi
et...
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche