Depuis ton absence
le jardin a quitté la maison
reste l’ombre des herbes sur les murs
l’arbre est mort l’arbre est né
de ta mer vagues de poussière de terre
tes mains comme attachées au ciel
coloriaient les nuages
sans le jardin la maison s’effrite
reste nos ombres cachées sous la pierre
si loin de nous
nous sommes absents
depuis ton absence
il n’y a pas de limite à cette habitude de nous perdre
nous courons après nos photos décollées
les mots, juste, recommencent
nous devons savoir
nos yeux toujours mêlés
écoute le bruit du futur
il recommence
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche