Le bruit de cette clef
énorme et tortueuse
elle ouvre la porte des enfances
ce n'est pas moi qui se souviens
pourtant des fois je me souviens
Dans le jeu des souvenirs
je ne veux que m'échapper
Bien-sûr je peux dire
qu'il y a l'innocence cachée
que ma vie coule
avec ses bruits d'eau
ses arbres déracinés
ses montagnes conquises
ses ciels aimés et abandonnés
et ses soleils et lunes prêts à tomber
Des fois ma bouche est une pierre au fond d'un puits
Des fois ma main dans la main de la femme reconnue
Nos rêves se perdent dans des éclats de bonheur
Il reste encore tant de mots de beauté amarrés à nos silences
Le feu est un souffle de nuit qui brûle les corps mais se sauve
se sauve avec le temps qui passe...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche