Juste l'ombre des arbres sur un ciel d'horizon
bleus en crescendo vient les gris
le chahut des insectes
et cette lumière tombante
solitude en deux-roues
même plus les voitures
(comme j'ai le temps qui vient
la plupart du temps
je sais éclabousser les je t'aime)
la lumière qui vire
la nuit en mise en scène
peut-être du sommeil
je devine des silences
si je sais le chant
des oiseaux de nuit
(le rouge est ta lèvre collée sur la vitre de ma nuit)

Dans les jours je t'aime
la terre mêle à la parole
mots collés à la terre
l'espace dérouté
yeux s'emparent
plusieurs fois
mes mains
au dessus de la chair
j'ai tracer des signes
au labour de tes sens
regard à poursuivre
toujours la fulgurance
ton ombre forme une caresse
elle protège la nuit