Il y a eu
ce temps
l’effleurement
caresse des yeux à incendier la peau
chemins tourbillonnants
dans le vent des mains
comme aspirés
il me faut désencombrer les mots à te dire
désencombré de ces temps sombres
à l'épaule de la nuit je susurre
il reste les silhouettes d'ombres
j'étale des mots d'errances
solitude d'une nuit

C'est tout de même l'un contre l'autre
que nous caressons les arbres
fusion du regard d'un ciel
danse du chant des oiseaux
courir les pieds de la terre tendre
mille fois l'oublie des larmes
la caresse du cri de nos yeux
caresse des yeux à incendier la peau

bientôt
ce temps
à se toucher

il faudra bien