C'est toujours au delà
Un tremblement
des fois une rupture
les rafales de la nuit
L'euphorie du jour
danse sur nos lèvres
Les vagues des mers
dérident les fleuves
L'arbre sans nom
enracine son ombre
Je suis venu
compter
les grains de sable
de nos plages
Tu coures trop vite
flux et reflux
Tu cris du rire
du rire des blessures
Juste susurrer à demi-mot
un répit
Tout s'invente
même les ailes
même les vents réinventent
nos enfances
Nous avons nos mondes
la symétrie n'est pas évidence
Les doigts tendus disent l'horizon
Nos mots se tiennent entre nos jambes
ils effacent sans fin nos
fissures
Nous n'irons pas plus vite
Le temps d'en bas tambourine dans nos ventres
Le temps d'en haut ose l'espérance
Tout s'invente
même les ailes...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche