La porte claque
Le vent
L'étreinte des pierres
Les murs
Je suis à genoux
atteindre la douceur
Qu'est-ce que je peux dire à ce vent
Les portes gardent mes nuits
Mon lit est seul
Mon corps est dans mon corps
Il cherche
je le perds
je le cherche
as-tu déjà bu le sel des eaux de mer
il brûle les lèvres et les mots doux
Mes rêves
Il m'arrive de me noyer dans le sang du ciel
Je griffe les nuages pour voir la couleur de ma douleur
Je n'ai que l'étreinte des pierres pour atteindre la douceur
Je voudrai tant revoir ton œil éblouie
Ma bouche est danse immobile
les gestes de mots sont silence
Je voudrai attraper cette douceur
celle du sommeil et de la sagesse
mes mains sont liquide
elles sont ta rivière
les oiseaux blancs du temps
boivent l'eau et chantent
LA PLUME QUI HESITE
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche