Silence de terre
route de l'étranger
ne plus être moi
après les murs
j'épuise les chemins
je suis dans le mouvement de l'inanimé
dans le mélancolie des pierres
je suis en alerte
je ne quitte pas le monde
je me pars un peu de moi
je cache ma nuit sous mes paupières
mon visage ne paraît plus
secret de moi-même
tout est illusion
je dois me rattraper
je vais marcher moins vite pour le son de ta voix
elle est le secours de ma parole
laisse ta main dans la patience de ma main
tu griffonne nos noms sur les écorces de l'arbre
tu y parle parle du destin de nous
nous sommes dans le temps des transparences
nous saurons
nous retrouvés dans le reflet de l'eau...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche