Sûrement une immobilité
mille corps endormis
mille chevelures ensablées
mille arbres amoureux
ils consument un soleil
la lumière obstinée dessine des oiseaux
oiseaux volent sous le sable
corps endormis caressés des plumes soyeuses
des fragments de mers écrivent un ciel bleu
bleu des yeux des corps endormis
il y a les pierres rouges entre chevelures et arbres
des vaguent naissent des vibrations
elles esquissent des fissures dans les pierres rouges
il y a une attente et le blanc d'un chant sur le ciel trop bleu
les corps s'éveillent dansent les oiseaux
cheveux sables caressent les arbres amoureux
le temps se courbe
sûrement l'immobilité d'un bruit du monde
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche