mes pieds ont le vertige
J'ai perdu mes traces
sur un chemin
illisible
mes pieds ont le vertige
mes mains
suspendues
le fil s'efface
qui a mangé les cailloux semés ?
ma
voix est de l'eau
qui lave ton visage ?
J'ai pensé aux foules qui finissent la terre
Aux lumières d'un ciel de gris
gris des fumées du feu des soirs
je te suis nécessaire
qui a mis des musiques dans ta bouche ?
Nous nous enchevêtrons de ne plus être les désespérés
Nous avons ces enfants qui crient nos corps
Nos mers sont impassibles
elles n'ont que les eaux vagues
Nos montagnes flottent dans les nuages
Qui pourrait apprendre nos forêts ?
et cette espérance des arbres
Nous
prendrons la douceur d'un rire
pour les hommes aux rêves dévastés
nous leurs dirons les cachettes
où les mots vibrent...
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche