Au haut du miroir j'ai mis ma tête
au milieu les traces des doigts d'enfants
au bas la silhouette s’essouffle
une danse de lumière sous mes paupières
celle de la cavalcade
du temps
et derrière les mots
entre ma peau et ta peau
il suffit
cueillir dans le jardin
les silences les absences
la terre dans nos main est un soupir
où poussent les
graines guerrières
celles de l'effervescence de la vie
nos bouches mouillées de solitude
disent les mots pour nous deux
il suffit
de bouger les lèvres
pour oublier la blessure
espérer
l'alliance de nos pas dans l 'argile
celle des terres patientes et violentes
celle des pierres qui parlent
celle des racines des arbres et du vent
celle de l'infini du bleu des mers et des ciels
nos visages en morceau du bruit
du temps
ne seront que les ruines d'une illusion
celle de ne pas comprendre la lumière....
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche