Je marche sans savoir
un long de murs
chercher ton ombre
elle danse
plus que le souvenir
désert luxuriant de moi
(je suis si fidèle à être tant encombré)
je me souviens de t’aimer d’aussi loin
tu parts sans que meurt ton ombre
Des pierres de sable jouent à la marelle
j’ai un arbre tordu dans mon temps du corps
ce temps ridiculement immense
mes pieds racines cherchent la terre d’avant
mes bras branches portent un cœur de joie
j’ai mis mon amour dans le bourgeon de l’arbre
naissent les feuilles aux vents
remplir le silence d’un monde
si tu écoute le bruit de cette vaste douceur
mes mots ont les yeux d’un rêve
nos corps dépouillés sur le fil des nuits
je reconnaîtrais le bruit de tes pas
tu danse tu es l’ardente toujours
il faudrait essayer encore d’être heureux
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche